Les passagers du vol AT 750 de la Royal Air Maroc reliant Casablanca à Paris le 25 août ont dû être évacués en urgence, juste après l’atterrissage, de l’avion à bord duquel ils voyageaient.
Les images peuvent paraître étonnantes, on y voit des passagers sortant d’un avion de la compagnie marocaine par le biais de toboggans, pour atteindre le tarmac de l’aéroport de Paris Orly, et cela juste quelques minutes après l’atterrissage de leur vol en provenance de Casablanca.
Un vol dont les passagers se souviendront longtemps. En effet, d’après des témoignages, un des moteurs aurait pris feu au moment de l’atterrissage, nécessitant une évacuation d’urgence des passagers. Une information confirmée sur Twitter par le compte officiel de l’Aéroport de Paris.
“Nous avons ressenti des secousses puis les gens ont commencé à débarquer normalement. Quelques secondes plus tard, nous avons entendu une voix à peine audible à la radio: ‘evacuate, evacuate, evacuate’ (‘évacuez’)”, explique l’un des passagers.
Après le déploiement du toboggan à l’avant de l’avion, le steward demande aux passagers de quitter les lieux. Une évacuation “désorganisée” causée pas les gens qui voulaient quand même prendre leurs bagages, et qu’ils ont fini par les abandonner en plein couloir ce qui a bloqué le reste des passagers »
Une fois sortis de l’avion, les passagers quittent rapidement son périmètre, entourés d’employés de l’aéroport. Ils finissent pas récupérer leurs bagages laissés à bord après l’intervention des pompiers et se dirigent vers la douane. Selon un passager « Aucune cellule d’accompagnement, rien. Comme si rien ne s’était passé », ajoutant avoir vu une femme blessée suite à l’évacuation, prise en charge par des agents de douane et le SAMU.
Quelques heures plus tard, des passagers du vol ont reçu un mail de la RAM, s’excusant cependant non pas du souci technique mais pour le retard enregistré par le vol.
La Royal Air Maroc (RAM) a réagi à cet incident dans un communiqué de presse diffusé ce 27 août, où elle y détaille que la mesure d’évacuation d’urgence, via toboggan, a été décidée par le commandant de bord. Ce dernier s’était vu signaler “une suspicion de fumée” lors de l’atterrissage de l’appareil.